Brouillons

3 – DEROULEMENT D’UNE SEANCE OSTEOPATHIQUE

 

Comment se passe une consultation…?

– Un examen ostéopathique est toujours précédé d’un examen clinique général qui permet d’éliminer les pathologies relevant de la médecine classique ou de la chirurgie.

– Un examen dynamique est réalisé cheval en mouvement aux deux allures, sur un cercle aux deux mains, sur un huit, cela permet de mettre en évidence les restrictions de mobilités, les tensions faciales et musculaires, les dysfonctions vertébrales, une hanche plus haute que l’autre…

– Ensuite l’ostéopathe procède aux tests de la palpation sur tout le corps : toucher traditionnel et toucher proprioceptif (MRP).

Le traitement a pour objectif de lever toutes les dysfonctions importantes avec différentes techniques :

– techniques structurelles

– techniques fonctionnelles

(Il est vrai que, contrairement aux techniques structurelles, on va dans le sens de la lésion et non contre la lésion, ce sont des méthodes plus douces.)

– techniques V spread de Upleger.

Une séance d’ostéopathie équine et canine :

Il est important de savoir qu’une séance comprend trois phases :

– Les testings, visent à identifier les pathologies, les lésions dont souffrent le cheval et le chien.

– Les manipulations, visent à réduire la lésion et à supprimer la douleur ou le trouble qu’elle occasionne.

– La rééducation, vise à rétablir l’équilibre statique et dynamique, de façon à éviter la récidive de cette lésion.

Après la séance d’ostéopathie, il est recommandé d’accorder quelques jours de repos au cheval et au chien pour leur permettre de récupérer et de retrouver leur équilibre. Je préfère me rendre sur place afin de leur éviter un supplément de fatigue et de stress. De ce fait, je peux parcourir de grandes distances.

 

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4 – QUAND FAIRE APPEL A L’OSTEOPATHE

 

Quand faire appel à l’ostéopathe équin ?

Lors de la visite d’achat du cheval : pour déceler des problèmes éventuels de mobilité ou des lésions.

Conseils à mettre en parallèle avec ceux du vétérinaire et du maréchal-ferrant.

► En dressage, le cheval n’exécute pas les exercices demandés.

Dressage : cou rigide (ne prend pas le mors) : dos raide sous la selle ; manque de souplesse générale ; difficulté à changer de rythme.

Le trot assis est mal supporté. Des défenses existent lors de sollicitations transversales ou longitudinales brusques. Les cercles serrés, le rassembler et la cession à la jambe sont des exercices difficiles s’il existe des dorsalgies.

Lors du piaffer, il présente un problème de rassembler car un de ses postérieurs s’engage moins que l’autre.

Lors de la cession à la jambe, la tête ne veut pas s’orienter du côté opposé à la direction du déplacement.

► Lors du « passage », le cheval effectue des mouvements saccadés ou il présente une difficulté pour ramener correctement un antérieur.

► Lors d’un « piaffer », le cheval ne parvient pas à réaliser un trot élastique et élevé, ou il présente un problème pour le rassembler car un de ses postérieurs ne s’engage pas suffisamment.

► Lors du changement de pied en l’air, le cheval repasse au trot ou au pas.

► Lors de la « pirouette au galop », il ne parvient plus à descendre son arrière-main.

► Lors de la « cession à la jambe », la tête ne veut pas s’orienter du côté opposé à la direction du déplacement.

► Il repousse ou n’accepte pas le mors.

► Il ne se courbe pas d’un côté et reste rigide.

► Avant l’installation de « lésions » irréversibles, un suivi prophylactique s’installe.

 

Courses (plat, obstacle) : s’affaisse au montoir ;  manque d’action ; galope difficilement sur une jambe ; récupère mal après une faute… Courses (trot) : n’est pas en ligne…

CSO, Cross : refuse et/ou précipite de façon inhabituelle ; a du mal à tourner court… Dressage : manque d’incurvation ; se désunit ; n’engage plus assez, cède difficilement…

Il n’utilise pas son dos à l’obstacle.

Endurance : récupère moins vite qu’avant…

Randonnée : s’affaisse au sanglage ; manque d’activité ; perd le moral…

Western : a des difficultés à bouger ses épaules et/ou ses hanches ; n’est plus régulier dans ses allures…

En toutes disciplines :

► Il essaye de mordre ou de ruer lorsqu’on lui met la selle.

► Sous la main, il donne l’impression d’être gêné par son mors, il est dur en bouche.

► Il ne trotte plus ou ne galope plus comme avant, ses performances diminuent.

► Les lendemains de concours qui sont douloureux.

► Certaines sortes de boiteries attirent l’attention.

► Le cheval souffre de cervicalgies, dorsalgies, lombalgies, névralgies brachiales, sciatalgies, troubles fonctionnels viscéraux (par voie réflexe neurovégétative).

► Après une chute, un facteur extrinsèque occasionnel ou accidentel (traumatisme, tire au renard).

► En cas de douleurs vertébrales qui ressemblent à des douleurs viscérales. Certaines atteintes viscérales peuvent en effet entraîner des douleurs que l’on peut confondre avec des algies vertébrales. Ceci est dû au fait que les sensibilités viscérales somatiques ont des projections communes.

► Enfin, périodiquement, dans un but préventif et pour travailler le cheval dans de bonnes conditions.

► Galopeur : perte de propulsion des postérieurs ; pas d’engagement ; ses performances diminuent.

 

Les motifs de consultation sont variables :

– Le cheval a fait une chute, s’est coincé dans le box

– Il ne s’incurve plus et est très raide

– Il a été exploité très durement étant jeune

– le cavalier a un problème physique a une hanche ne permettant que certains mouvements

– Il ne peut plus effectuer ses appuyers

– Il ne monte plus son garrot, se déporte de côté

– Mauvaise suite après le poulinage

L’ostéopathe peut donc tenir plusieurs rôles :

– lors de chute / traumatisme / convalescence

– élevage : suivi de la poulinière après la naissance et du poulain (chute au pré, compensation des problèmes d’aplomb traités par le maréchal-ferrant)

– suite au passage du dentiste équin pour régler les compensations provoquées par les problèmes dentaires résolus par le dentiste (relation entre problèmes de dents et troubles de la posture).

– suivi des chevaux de sport pour leur assurer une bonne préparation physique, un bon mentale, leur permettant d’améliorer leurs performances ; toute perte de mobilité articulaire, musculaire, ligamentaire peut provoquer un déséquilibre de l’organisme qui peut se manifester au niveau du sport par une simple douleur, contracture, allant jusqu’aux problèmes chroniques.

Même un poulain ?

Bien sûr, souvent les poulains tombent en jouant. Il est important de faire attention aux boiteries même légères des poulains. Si l’on veut qu’il grandisse et se développe dans de bonnes conditions, il est plus que nécessaire qu’il n’y ait aucun déplacement au niveau de ses vertèbres, de ses épaules ou de ses hanches.

 

Et pour un vieux cheval, cela peut-il lui faire du bien ?

On ne manipule pas un vieux cheval comme un jeune. Moins souple, souvent arthrosique, il faut des techniques  » plus zen », j’appelle cela  » l’ostéopathie de confort « . Cela permet de décontracter les muscles, d’amoindrir les raideurs, donc les douleurs ainsi que d’améliorer le fonctionnement des organes internes.

Cela lui permet de vieillir plus confortablement dans son corps. Certains mêmes, retrouvent leur jeunesse après une séance d’ostéopathie.

Le traitement ostéopathique ne remplace pas les soins vétérinaires mais agit en complément. L’ostéopathie équine n’a pas la prétention de soigner toutes les affections, mais reste efficace dans de nombreux cas. Elle est appliquée aux petits comme aux grands animaux. Les chevaux sont, avec les chiens, les animaux sur lesquels les techniques ostéopathiques sont majoritairement employées.

 

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